Comme ils sont loin !

Publié le

Comme ils sont loin !

Comme ils sont loin tous nos Printemps,
Toutes les Roses, les Œillets
Qui fleurissaient auparavant
Sur les balcons de nos Juillets !

Comme ils sont loin tous nos amants,
Ceux qui nous faisaient comme un plaid
Sur nos épaules de vingt-ans…
…Aujourd’hui, je me sens si laide !

Comme ils sont loin nos lendemains !
Nos destinés se décomposent,
Viendra un jour -dernier matin-
Où nous ne serons plus grand-chose.

Comme elles sont loin nos gésines
Entre les genoux de nos mères
Et la Mort qui nous assassine
Nous poursuivra jusqu’en Enfer !

Nous laisserons nos menteries,
Nos félonies, nos trahisons,
Pour s’en aller en Paradis,
Sans litanies, sans oraison.

En attendant l’Eternité
Que le Futur nous organise,
Cherchons partout la Vérité
Avant que la Mort nous courtise :

Car si la Vie est peu de chose,
Quand vient l’amour la réchauffer,
Même les épines des Roses
Ne pourront jamais le tuer…

…Même les épines des Roses
Ne pourront jamais le tuer.

(c) extrait de COMME UNE DOUCE MAIN

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article